1. L‘idée d‘y déplacer des industries tr';s polluantes, ŕ long terme, est aussi séduisante: le «puits gravitationnel» de la Lune, dont il faut s‘arracher, est beaucoup moins profond que celui de la Terre, c‘est donc imaginable.

2. Les horloges atomiques des satellites du réseau GPS se déplacent dans un champ gravitationnel un rien plus faible que celui du plancher des vaches, ce qui a pour effet de faire battre les horloges spatiales ŕ un rythme différent que celles disposées sur Terre.

3. Ces différences doivent ętre mesurées avec une précision d‘un milliardi';me de seconde pour que la position du véhicule soit repérée ŕ quelques dizaines de m';tres pr';s. «Si nous en étions restés au temps et ŕ l‘espace de Newton, commente Dieter Ettrich, un GPS ferait constamment des erreurs de plusieurs centaines de m';tres ou de kilom';tres.» Or la théorie de la relativité générale prédit que la course des horloges change selon leur position dans un champ gravitationnel.

4. Zenith tire la langue ŕ Newton avec son nouveau tourbillon gyro–gravitationnel – concept Zero–G, pour gravité zéro – , dont la «cage» danse librement, sur ses différents axes, quelle que soit la position de la montre, mais sans jamais cesser de cadencer la précision du mouvement (lire p.22). Sur une idée parall';le, la manufacture Girard–Perregaux propose cette année un tourbillon bi–axial qui ajoute une nouvelle dimension ŕ la famille des fameux «tourbillons sous trois ponts d‘or». Męme initiative gyroscopique chez HD 3 Complications avec leur Tourbillon bi–axial (développement BNB). Sur la WX–1, premier concept watch de la maison de Witt, le régulateur ŕ tourbillon est logé dans une cheminée cylindrique, sorte de réacteur situé ŕ l‘arri';re du boîtier.