1. Ainsi, Vaud, dont la caisse de pension affichait ŕ la fin 2007 un taux de couverture de 75% devrait verser environ 120 millions par an durant quatre décennies pour le faire grimper ŕ 100%. «Tout cela pour n‘obtenir absolument aucun bénéfice réel, ni pour les cantons, ni pour les assurés», dit Roland Ecoffey, chef de l‘Office vaudois des affaires extérieures, qui a coordonné le lobbying de l‘ensemble des gouvernements romands. «Le but est notamment d‘éviter d‘immobiliser des sommes importantes et d‘aller les placer sur les marchés financiers avec les risques que cela présuppose.» Pour ce dernier, le projet mitonné par le groupe d‘experts est largement suffisant: «En résumé, la commission d‘experts dit qu‘il faut cadrer les caisses afin qu‘elles atteignent un taux de couverture sain ŕ long terme.