1. Responsable de la consultation de tabacologie des Hôpitaux universitaires de Gen';ve (HUG), le Dr Jean–Paul Humair, lui, n‘en doute pas: «C‘est une des mesures les plus efficaces, et la plus simple ŕ mettre en śuvre», affirme–t–il.

2. Marie–Christine Petit–Pierre Mercredi 28 février 2007 Cela fait longtemps que les spécialistes de la tabacologie le disent: la dépendance ŕ la nicotine est de męme nature que celle aux drogues dures.

3. La dépendance est donc aussi forte que pour la cocaďne ou l‘héroďne. «Nous connaissions ces mécanismes par l‘observation», commente Jacques Cornuz, professeur associé de médecine ŕ la policlinique du CHUV et spécialiste de tabacologie. «Nous avons lŕ, pour la premi';re fois, des données anatomopathologiques.

4. Nafti a expliqué que "la prévalence a doublé en 20 ans" estimant que si "nous persistons dans cette voie, nous compterons en 2010–2015, 30.000 cancers de poumons et 70 ŕ 100.000 cancers toutes maladies confondues". Se basant sur des statistiques réalisées en 2006, il a également indiqué que la répartition des fumeurs fait ressortir que 44% sont des hommes, 6% des femmes et 5% de ont moins de 15 ans, appelant ainsi ŕ "prendre en charge ce phénom';ne", Dans sa communication sur "la situation épidémiologique et plan d‘action de prévention et de lutte contre le tabac", le Dr Tarfani de la direction de la prévention, a relevé que la prévalence de la consommation du tabac chez les 25–65 ans est de 1',8% en Algérie, annonçant la création du Comité national de lutte contre la tabac et la mise en place de 51 consultations de tabacologie au niveau national.