1. Selon George Packer, le conservatisme de l‘apr';s–Reagan rév';le une autre faiblesse: il proc';de du court terme et est incapable de s‘adapter aux nouvelles circonstances.

2. Comme le note avec dérision le commentateur du New Yorker George Packer, cette amélioration est due ŕ un certain nombre de facteurs, qu‘il énum';re «par ordre croissant d‘importance»: «L‘envoi de renforts décidé par George Bush, la stratégie sur le terrain du militaire David Petraeus, la rébellion des tribus sunnites contre Al–Qaida, le cessez–le–feu unilatéral de la milice chiite d‘Al–Sadr et... le coup de chance historique que tout cela se soit produit au męme moment.» Comme d‘autres, George Packer s‘interroge: ces nouvelles conditions rendent–elles caduc le plan de retrait annoncé par Barack Obama?

3. Icône des conservateurs, il était plus idéologique dans sa rhétorique que dans sa gouvernance, rel';ve George Packer dans un article du New Yorker consacré ŕ «La chute du conservatisme». Sous sa présidence, le déficit budgétaire a explosé, en raison de la course aux armements.

4. Comme l‘écrit l‘excellent analyste George Packer dans le New Yorker, «Obama s‘offre avant tout comme un catalyseur pour permettre aux Américains désenchantés de stimuler notre démocratie et de restaurer la foi en notre gouvernement.» «Bring the people together», «mettre ensemble les gens»: c‘est la formule incantatoire du jeune sénateur qui entend mettre fin aux clivages politiques et réunir des alliances vastes, quitte s‘il le faut ŕ faire un bout de chemin avec les républicains.