Ejemplos de uso de zooplancton
1. Or, comme le phytoplancton est le premier maillon de la chaîne alimentaire marine, de petites quantités de phytoplancton impliquent de petites quantités de zooplancton (plancton animal), donc peu de petits poissons se nourrissant de zooplancton, donc peu de gros poissons se nourrissant de petits poissons.
2. Mort, ce zooplancton sert aussi de nourriture au benthos, la microfaune qui vit au fond de l‘océan et recycle la mati';re organique en des nutriments qu‘avaleront les algues. «La méiofaune est ainsi un maillon non négligeable de la chaîne trophique ŕ ętre affecté par les fortes variations de la glace annuelle», conclut Benoît Philippe. • Mine ŕ poissons Les poissons sont les premiers ŕ en pâtir, car ils se nourrissent de ce zooplancton. «Nous disposons encore de peu d‘informations sur l‘abondance des esp';ces de l‘Arctique, car ces données proviennent souvent des bateaux de pęche commerciale.
3. Elles contiennent aussi plus d‘acides gras que le phytoplancton marin, et sont donc tr';s appréciées par les copépodes, d‘infimes crustacés qui viennent les «brouter». Or, si la glace annuelle se raréfie, la quantité de ces algues diminuera.» Selon Dave Barber, «une plus longue période d‘expansion du phytoplancton couplée ŕ une diminution des algues de glace va avoir un impact sur les esp';ces animales (zooplancton) qui s‘en nourrissent et calquent leur période de reproduction sur les phases d‘abondance de cette nourriture.» • De la vie dans la glace Le zooplancton ne vit d‘ailleurs pas que dans l‘eau, mais aussi dans... la glace. «Une faune d‘invertébrés d‘une taille de 40 ŕ 500 microm';tres (vers, copépodes, etc.), appelée «méiofaune», grouille dans les veines de la glace remplies de saumure, cette eau contenant le sel rejeté lorsque la banquise se forme», dit Maďke Kramer.
4. Or elle constitue la principale ressource alimentaire des oiseaux et des mammif';res marins.» Avec le réchauffement des eaux, et donc les changements dans la constitution du phyto et du zooplancton, d‘autres esp';ces vivaces vivant plus au sud, comme l‘éperlan ou la morue atlantique, pourraient étendre leur aire d‘abondance vers le nord, et entrer en compétition avec la morue arctique, plus «paresseuse» et encline ŕ économiser son énergie métabolique. «Cela aurait un impact considérable sur l‘écosyst';me!» Sous une autre perspective, l‘industrie de la pęche disposerait d‘une nouvelle ressource halieutique dans des eaux bientôt libres de glace. «Les capacités de l‘industrie pęchi';re sont si grandes que des compagnies n‘hésiteront pas ŕ en tirer profit d';s que possible», avertit l‘océanographe.