1. Il se sentait ŕ la fois partagé entre Madame de Montespan qu‘il ne pouvait quitter, Mademoiselle de Fontange qu‘il aimait et Madame de Maintenon de qui l‘entretien devenait nécessaire ŕ son âme tourmentée.

2. Voilŕ pourquoi il n‘est gu';re d‘historiens, qui n‘aient publié les premiers go$';ts de Louis XIV pour la baronne de Beauvais, pour mademoiselle d‘Argencourt, pour la ni';ce du cardinal Mazarin... surtout pour Marie Mancini.» Voltaire relate les aléas de l‘union du roi avec Madame de la Valli';re, vers laquelle «il revenait toujours», avant que Madame de Montespan ne prît de l‘ascendant et jouisse de sa faveur «avec autant d‘éclat et d‘empire que Madame de la Valli';re avait eu de modestie». Le voyage royal en Flandres, en 1670, est un tableau de mśurs: «Tous les honneurs, tous les hommages étaient pour Madame de Montespan, excepté ce que le devoir donnait ŕ la reine [Marie–Thér';se d‘Autriche, épousée en 1660]. Cependant, cette dame n‘était pas du secret, le roi savait distinguer les affaires d‘Etat des plaisirs.» Puis arrive le temps oů la Montespan cesse de plaire. «On lui conservait tout l‘extérieur de la considération et de l‘amitié, qui ne la consolait pas.